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Je t’aime, un peu, beaucoup…ma Terre !



Imaginez … vous êtes allongés dans une vaste prairie , comme ça ,à même le sol ! Nous sommes un 25 avril 2020. Depuis quelques jours , vous sentiez cette grandissante envie ... Se rapprocher de la terre, la respirer, la toucher, prendre contact avec elle…


Les brins d’herbe vous chatouillent le visage et les pieds nus , vous frôlez ce doux tapis qui vous invite à ressentir en vous-même, cette même douceur… Le chant des oiseaux vient caresser vos oreilles… Vous êtes bien… Vous prenez alors le risque de vous laisser aller…

D’accepter que votre corps se dépose sans aucune résistance…


C’est le « Song ». L’idée selon laquelle ,après chaque agitation , s’ensuit un temps, où tout se calme si nous voulons bien lui accorder une existence. Comme dans un globe que nous aurions secoué et où tout se déposerait lentement…


L’énergie puissante , du Bois du Printemps, que nous avons mobilisé, revient maintenant tranquillement, vers le centre. Notre Bois prendra bientôt, la direction de notre Cœur. Et l’énergie Feu embrasera notre coupe , ce sera l’Été. Mais pour l’heure, avant que cette transformation ne puisse se faire, il est nécessaire de permettre ce retour vers Soi. Vers sa Terre intérieure durant 18 jours.


Lui redire , encore une fois , combien elle est précieuse pour nous. Notre Terre est celle qui nous soutient, celle qui nous sert de socle, elle est en nous. Nul autre qu’elle, ne peut nous servir de meilleur ancrage.


Déposé sur la planète , là, profitant de l’attraction , dans une attention fine ,vous prenez pleinement conscience, qu’il existe , en vous, la même ressource ,que ce que vous procure Gaïa . Cette terre en dessous de vous fait écho à la terre en vous. C’est une ode à votre force profonde.


Et chaque fois que nous changerons de saison, il nous sera toujours possible, et tellement profitable, de repasser par notre Terre. La nature nous y invitera et bien avant de se laisser traverser par le Feu de la saison estivale, le Métal de l’Automne ou l’Eau de l’Hiver, nous connecter à ce refuge, nous garantira une « assise » solide et un appui sûr pour pouvoir vivre sereinement les élans de notre être.


Il n’y a aucune différence , entre cette Marguerite et nous. Comme elle, c’est en notre centre que se réunit notre essence. Et comme elle, c’est là , précisément, que nous pouvons rassembler notre véritable sève.


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